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Fondation Santé des Étudiants de France

Pathologies

Psychoses

Les psychoses représentent un ensemble de troubles qui ont en commun une perte de contact avec la réalité dont la perception altérée constitue le "délire".

Les altérations de perception de la réalité sont la source des hallucinations qui peuvent être  sensorielles (hallucinations auditives, visuelles ...), psychiques, à partir des processus de pensées, (télépathie, devinement de la pensée …), ou à partir d'interprétations ou d'illusions délirantes.

L'origine des troubles est complexe et implique de multiples facteurs (biologiques, psychologiques, environnementaux). C'est la combinaison de plusieurs de ces facteurs, pour les uns de vulnérabilité et pour d'autres de protection, qui engendrera les conditions d'émergence de la psychose.

Certaines drogues (les hallucinogènes notamment) peuvent induire par eux-mêmes des altérations des perceptions de la réalité, c'est-à-dire des hallucinations. Ces états sont cependant différents de ceux rencontrés chez les personnes présentant des facteurs de vulnérabilité et pour qui la consommation de ces substances peut dévoiler la fragilité sous-jacente. Le cannabis est ainsi un exemple pertinent de produit risquant de favoriser l'apparition d'un trouble psychotique chez des personnes "à risque".

Les premières manifestations d'un trouble psychotique sont souvent insidieuses (retrait social, modification de l'humeur, débuts de bizarreries, changements inexpliqués de la manière d'être …), avant que n'apparaisse le délire à proprement parler. Dans d'autres cas le délire apparait brutalement, du jour au lendemain, comme un "coup de tonnerre dans un ciel serein".

Selon la durée du premier épisode on parlera de "trouble psychotique bref", ou de "bouffée délirante". Ces épisodes pourront parfois rester sans lendemain, mais aussi se renouveler ou alors représenter le mode de début de troubles durables de type trouble schizophrénie, ou de trouble maniaco-dépressif. Dans ces derniers cas, le premier épisode peut déjà être marqué par des signes particuliers de ces deux troubles.

Troubles de la personnalité Adultes

(Ph Lesieur)

Troubles de la personnalité Enfants

(Ph Lesieur)

Addictions / Dépendances

Quels sont les signes d'une addiction à l'adolescence ?

La FSEF propose  un service  d’Addictologie de la clinique Sceaux

L’unité Addictologie de la clinique FSEF Sceaux est spécialisée dans le domaine de la prévention, de la formation, de la recherche, et de la prise en charge des jeunes (12-25 ans) présentant des conduites addictives avec et sans substances.

Le centre accueille des adolescents et leurs familles :

  • Après un entretien téléphonique, un rendez-vous est proposé à l’adolescent et/ou à ses parents ;
  • Un bilan de consommation et des conduites addictives est effectué ; 
  • Puis une orientation psychothérapeutique est envisagée en individuel et/ou famille ;
  • Les jeunes adultes, au même titre que les parents, peuvent venir seuls en consultation ;
  • Les consultations sont non payantes. Le financement est assuré par l’Agence Régionale de Santé.

Les modalités de prise en charge :

Psychothérapie individuelle :

  • Psychothérapie cognitivo-comportementale,
  • Entretien motivationnel,
  • Psychothérapie d’orientation psychodynamique, Psychothérapie centrée sur les émotions,
  • EMDR.

Psychothérapie familiale :

  • La thérapie familiale Multidimensionnelle (MDFT) est une thérapie familiale centrée sur l’adolescent consommateur.

L’équipe du service d’Addictologie :

Chef de service : Dr Olivier PHAN, Psychiatre, addictologue.

Psychologues cliniciens/psychothérapeutes : Nathalie BASTARD, Emilie GUERRY, Alexandre HAR (Ph.D).

 Le secrétariat est ouvert pour la  prise de rendez-vous :

Du Lundi au Jeudi de 9h00 à 13h00 et le Vendredi de 9h00 à 12h30.
Les consultations ont lieu les
Lundi et Jeudi de 9h00 à 19h30    
Mardi et Mercredi de 9h00 à 19h00      
Vendredi de 9h00 à 18h00  
Sur le pavillon Janet, Clinique Dupré, 30 avenue Franklin Roosevelt, 92330 Sceaux  Tel : 01 40 91 50 02 - 
Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

L’unité d’addictologie a été créée en 2012 en lien avec la Consultation Jeunes Consommateurs du CSAPA Pierre Nicole de la Croix-Rouge Française qui se situe à Paris dans le 5ème arrondissement. Les deux unités sont liées par une convention.

L’unité est orientée spécifiquement autour de la prise en charge des situations difficiles et sévères d’addiction à l’adolescence au moyen d’outils thérapeutiques adaptés : MDFT (Thérapie Familiale Multidimensionnelle).

La MDFT est une méthode qui a été validée dans le domaine des dépendances sévères au cannabis. Elle s’avère également prometteuse dans le champ des autres addictions et sur les troubles des comportements (délinquances). Les prises en charge se font aussi bien auprès des adolescents hospitalisés à la clinique Dupré (activité de liaison addictologie), qu’en consultation externe d’addictologie.

L’unité d’Addictologie travaille en partenariat avec l’équipe du Relais étudiants de la clinique Sceaux.

En lien avec la Consultation Jeunes Consommateurs de la Croix-Rouge Française, l’unité assure des missions de prévention à la fois locales, régionales et nationales, et poursuit le développement, la validation et la mise en place des programmes de prévention en direction des jeunes :

  • Programme manga Kusa centré sur les émotions et la consommation de cannabis en direction de la Protection Judiciaire et de la Jeunesse et des établissements scolaires ;

  • Programme DOKAV « alcool binge drinking » chez les étudiants et lycéens ;
  • Programme ORCHIDEE : prévention des abus d’écrans en partenariat avec l’Education Nationale.

Le service d’addictologie de la clinique Sceaux est l’unité référente MDFT. Elle est en lien avec l’académie européenne MDFT et l’unité INSERM 1108. Elle a pour missions de poursuivre l’évaluation de la MDFT dans d’autres domaines que le cannabis, de former à la MDFT d’autres CJC désignées par la MILDECA/DGS  ainsi que des structures de la PJJ. D’autres programmes de recherche sont en cours dans le domaine de l’évaluation de la prise en charge et des programmes de prévention.

Pour s'informer : Abus et Dépendance au cannabis à l'adolescence par O Phan, I Obradovic, A. Har

 Retrouver Olivier Phan dans une interview réalisée par PsyLab https://youtu.be/dx7-_J6ReGU

Troubles de l’humeur

(Ph Lesieur)

Troubles schizophréniques

La schizophrénie est un trouble qui se caractérise par la présence de délire (généralement bizarre), de signes de repli social et affectif (symptômes négatifs) et de signes de désorganisation de la pensée.
La fréquence du trouble est inférieure à 1/1000, mais du fait de son caractère durable la prévalence est d'environ 1/100.
Il débute le plus souvent à la fin de l'adolescence / début de l'âge adulte.
L'évolution est difficilement prédictible et il existe vraisemblablement plusieurs formes du trouble marquées des formes évolutives différentes.

Plusieurs phases d'évolution peuvent être décrites :

  • La phase prodromique qui se situe avant l'éclosion du trouble. Elle peut durer plusieurs mois, voire années. Le diagnostic est souvent impossible à ce stade. Il n'y a pas de signes cliniques vraiment caractéristiques. Elle ressemble parfois à une crise d'adolescence qui durerait trop longtemps, parfois à une problématique dépressive. Des signes de rupture dans le fonctionnement habituel : chute des performances scolaires voire arrêt de la scolarité, diminution des contacts sociaux et amicaux, repli sur soi, changement de caractère …, sont parmi les signes les souvent rencontrés. Il est alors nécessaire de rester vigilant, comme devant tout adolescent en souffrance, de rechercher d'éventuels facteurs de risques à la schizophrénie.
  • La phase de début correspond aux premières manifestations de la rupture d'avec la réalité. Le délire, la désorganisation psychique ou le repli délirant peuvent évoluer à bas bruit pendant plusieurs mois. Mais ce sont  leur intensité et leur permanence qui entraineront le plus souvent à la première hospitalisation.
    La qualité des premiers contacts avec les soins psychiatriques sont d'une extrême importance à ce stade. Si les traitements médicamenteux (antipsychotiques ou neuroleptiques) sont souvent très utiles à ce stade et doivent être poursuivis pendant plusieurs années, les objectifs de soins ne peuvent s'y limiter.
    Sans dramatiser ni minimiser, ils devront éviter le déni d'une souffrance  et de ses enjeux qui vient de se dévoiler et prendre en compte le traumatisme que représente l'épisode psychotique aussi bien pour le jeune patient que pour son entourage.
  • La phase d'évolution initiale ou de stabilisation est souvent marquée par une alternance de nouveaux épisodes de décompensation aigus et de périodes de stabilité.
    Il est classique de dire que dans un tiers des cas l'épisode aigu initial sera suivi d'une évolution favorable ou restera sans lendemain.
    Mais dans un grand nombre de cas ces premières années représentent une période critique où l'enjeu majeur est de préserver les processus et capacités d'autonomie des jeunes patients. Il est important de créer les conditions de soins, où seront impliqués le patient, son entourage et les dispositifs de soins psychiatriques.
    Le risque est celui d'un appauvrissement des relations affectives et sociales, de l'arrêt de la scolarité, des formations professionnelles.
  • La phase d'évolution à long terme est difficilement prédictible. Elle dépend de divers facteurs dont certains sont propres au processus morbide tel que la symptomatologie déficitaire (désinvestissement, repli), l'importance des troubles cognitifs associés (mémoire, attention, fonctions exécutives) qui altèrent grandement les capacités de raisonnement et d'autonomie. D'autres facteurs sont liés aux capacités mobilisables de chaque personne, à son environnement affectif, familial et social, mais aussi à l'accès et à l'organisation des différentes formes de traitements et de prises en charge possibles.

Insuffisance rénale / Dialyse

Le service d'hémodialyse accueille 100 a 120 patients atteints d'insuffisance rénale terminale des l'âge de 8 ans sur ses 28 postes. Nous réalisons environ 17000 séances d'épuration extra rénales par an. Une de nos spécificités est l'attention portée aux techniques innovantes. Ainsi nous proposons, la technique d'hémodialfiltration qui permet une meilleure épuration des déchets accumulés dans l'organisme.

Les pathologies associées sont celles qui induisent une insuffisance rénale : le diabète sucré, la néphroangiosclérose, les maladies génétiques (polykystose, Alport), les glomerulopathies, les néphropathies interstitielles et le VIH. Apres quelques années de traitement apparaissent des pathologies secondaires (amylose, ostéodystrophie, atherome..), nécessitant un suivi systémique.

L'offre de soins s'adresse à l'ensemble des patients nécessitant une hémodialyse. Dans ce continuum, se distinguent :

  • l'offre d' hospitalisation + hémodialyse qui se fait en partenariat avec le service de néphrologie et concerne des patients présentant plusieurs comorbidités,
  • l'offre soins étude spécifique à la fondation SEF en partenariat avec le service de médecine adolescent,
  • l'offre de soins de secteur en partenariat avec les CHU de proximité et la consultation externe du service.

Néphrologie

L’activité médicale  est représentée par :

  • La prise en charge de transplantés d'organes : rein, rein et pancréas, foie, foie et rein, cœur, et de transplantation de cellules souches hématopoïétiques ou moelle osseuse, par autogreffe ou allogreffe,
  • L'accueil de patients hémodialysés chroniques provenant d'un autre centre nécessitant une hospitalisation en raison d'une pathologie aigue intercurrente,
  • Le repli de patients hémodialysés chroniques de la clinique,
  • La prise en charge de patients porteurs d'une maladie rénale, aiguë ou chronique, infectieuse, toxique ou dysimmunitaire, d'une dénutrition,
  • Depuis mars 2008 : la prise en charge de patients traités par dialyse péritonéale,
  • Et plus rarement, la prise en charge en inter cure de chimiothérapies de patients présentant diverses complications cliniques ajoutées à leur néoplasie.

Le service offre, parallèlement à une continuité de prise en charge médicale spécialisée, un projet thérapeutique adapté à chaque patient selon : sa pathologie et le motif d'hospitalisation, ses conditions médico-économiques et sociales. En amont du séjour nous établissons quel sera le parcours du patient : suivi médical, besoins en rééducation fonctionnelle, en ergothérapie, en soutien psychologique, diététique, éducation thérapeutique, sociale, et de scolarité ; quel sera a priori son mode de sortie (autonome à domicile, mise en place d'aides ou orientation en institution) ; ainsi nous évaluons une durée de séjour, ce qui permet une adhésion optimale au projet, que ce soit de la part du patient que de l'équipe soignante.

Nos partenaires sont essentiellement hospitaliers, des services de Néphrologie, d'Immunologie Clinique, de Médecine Interne,  et Hématologie, principalement de l'AP-HP.

 

Pneumologie / Insuffisances respiratoires chroniques

Le service de pneumologie, réhabilitation respiratoire, et assistance ventilatoire de la Clinique E. Rist est composé de 27 lits :

  • 17 lits et 1 place Hôpital de jour en Soins de Suite et Réadaptation (SSR)
  • 10 lits et 2 places Hôpital de Jour en MCO

Concernant le SSR :

Il accueille les patients souffrant de tout type d'insuffisance respiratoire chronique (bronchopathies chroniques dont la BPCO ou la mucoviscidose, maladies neuro-musculaires, syndrome obésité-hypoventilation, HTAP, troubles respiratoires du sommeil, suites de SDRA en réanimation, autres…) incluant l'adaptation de l'assistance respiratoire (oxygénothérapie et ventilation assistée chronique, non invasive ou par trachéotomie) et l'éducation du patient et de son entourage sur cette prise en charge spécifique. Il accueille également des patients souffrant de pathologies infectieuses comme la tuberculose, en isolement respiratoire.

Il dispose d'une équipe pluridisciplinaire formée à cette pratique avec notamment kinésithérapeutes et technicien de ventilation, de locaux adaptés avec 5 chambres individuelles accessibles « grand handicap », et d'un plateau technique sur place : 2 chambres d'enregistrement du sommeil, exploration fonctionnelle par pléthysmographie, endoscopie bronchique, gazométrie artérielle, oxymètres, tests d'effort (tests de marche ou mesure de la VO2max), atelier de prothèses de raccordement en ventilation non invasive ou sur trachéotomie, radiographie (en journée).

Concernant le MCO :

Il accueille le même type de patients, parfois dans le cadre d'un suivi au long cours de patients pris en charge à domicile, et 2 chambres sont consacrées spécifiquement aux enregistrements du sommeil.

Cancer

Le service d’Onco-Hématologie de la Clinique Médicale Édouard RIST accueille en hospitalisation de soins de suite, des adolescents et jeunes adultes (15 – 25 ans) atteints :

  • d’affections cancérologiques viscérales : sarcome osseux et extra-osseux, tumeurs germinales et du système nerveux central,
  • et d’affections hématologiques : lymphome, leucémie, aplasie médullaire en cure ou intercure de radio /chimiothérapie dont séjour après allo ou autogreffe de cellules souches hématopoïétiques.

Le projet personnalisé de soins repose sur une prise en charge globale intégrant autant que possible soins et études et /ou démarche d’insertion selon les contraintes du programme thérapeutique ; ce projet est établi en concertation avec le patient en lien avec sa famille.

Le projet est coordonné entre les différents professionnels du service : médecins, soignants, enseignants et éducateurs ; il fait l’objet d’une évaluation régulière pour s’adapter  au mieux aux besoins spécifiques du jeune patient.

Le service d’Onco-Hématologie participe au réseau ville hôpital à travers l’adhésion au RIFHOP pour la Pédiatrie et les réseaux de cancérologie adulte parisiens.
Il est agréé par l’ARS pour la pratique de la cancérologie en soins de suite de même que de la chimiothérapie en tant qu’établissement associé aux centres de référence parisiens. Notre annexe pédagogique dépend de l’Éducation Nationale.

Zoom

Cas du Dr Frossard, à la clinique E. Rist Paris 16ème
Clara L, 14 ans est suivie à l’institut Curie pour une tumeur du bassin avec métastases pulmonaires.
Il s’agit d’une jeune fille sans ATCD particuliers, scolarisée en 4ème. Elle vit en proche banlieue parisienne avec ses parents et son frère ainé dans un pavillon. Ses 2 parents travaillent, la famille est bien entourée.
Le diagnostic de la maladie est fait en Septembre 2012. Il s’agit d’une tumeur du bassin avec métastases pulmonaires. Le traitement va comporter :

  • une chirurgie de la hanche avec hémipelvectomie et pose d’une prothèse totale de hanche,
  • une chimiothérapie lourde : 6 cures préopératoires et 8 cures post opératoires
  • une radiothérapie du bassin puis des poumons.

Le 1er temps du traitement se déroule à l’institut Curie et au domicile. Les neutropénies et les transfusions sont prises en charges dans l’hôpital de proximité dont dépend la famille. Clara ne va plus dans son collège habituel. Elle a quelques cours à domicile, interrompus par les hospitalisations. Elle est opérée en Janvier 2012 et immobilisée pendant 8 semaines.

Au décours de l’intervention, début Février, Clara est hospitalisée dans le service d’onco-hématologie d’E. Rist. Elle est plâtrée et immobilisée au lit. Son état psychologique étant alors précaire, ses parents sont autorisés à dormir dans sa chambre. Son père –qui pratique le « télé-travail »- passe la journée à ses cotés. La chimiothérapie reprend rapidement. Clara est dénutrie et a de longue période d’aplasie. On prend donc en charge à Édouard Rist, en lien avec l’institut Curie et de façon conjointe : la rééducation orthopédique (1 à 2 séances de kinésithérapie quotidienne), la prévention des escarres, la surveillance des périodes post-chimiothérapeutiques avec antibiothérapies intra veineuses et transfusions, le soutien nutritionnel (pose d’une sonde naso-gastrique pour alimentation entérale continue), le traitement de la douleur et les complications de la radiothérapie ainsi que la soutien psychologique. Enfin, Clara est scolarisée, d’abord au chevet puis, dés que sa mobilité le lui permet, dans le service des études, en 4ème. Elle profite aussi des séances d’arthérapie et des animations proposées à Rist.

Clara s’adapte bien au service. Après quelques semaines, elle accepte la séparation d’avec ses parents qui peuvent reprendre leur vie professionnelle. Elle rentre diner à la maison certains soirs mais passe la nuit à Rist. Elle récupère progressivement une autonomie de marche complète. Clara part en permission tous les week end. Elle suit une scolarité brillante et rattrape rapidement un très bon niveau de 4ème. Elle supporte difficilement les chimiothérapies, a besoin de plusieurs traitements antibiotiques et transfusions. Pendant l’été, les chimiothérapies étant terminées, Clara passe des vacances en famille, bénéficiant d’une rééducation « en ville ». Elle est réhospitalisée en Septembre, le temps d’effectuer la radiothérapie pulmonaire et de parfaire sa rééducation.

Elle sort finalement de Rist le 26 Octobre, à la fin de son traitement anti tumoral, sur ses 2 jambes, prête à réintégrer son collège habituel en classe de 3ème, et à poursuivre sa rééducation en ville.

Obésité

La prise en charge de l’obésité de l’adolescent fait actuellement partie des objectifs du Projet d’Établissement, renforcé par l’obtention d’un agrément en éducation thérapeutique du patient.

L’objectif de la prise en charge est de permettre une modification comportementale pérenne. Elle aura pour conséquence une stabilisation voire une diminution de la corpulence et de limiter ainsi les co-morbidités, de traiter les complications afin d’améliorer la qualité de vie de l’adolescent. Nos actions visent l’acquisition des règles d’hygiène de vie : alimentation équilibrée sans restriction, lutte contre la sédentarité grâce aux activités physiques, sportives et de loisirs. Les adolescents sont acteurs de leur prise en charge.

Nous proposons différentes modalités de prise en charge : hospitalisation à temps complet ou de jour dans le cadre d’un lien soins-études pour une durée moyenne de trois mois et des sessions d’éducation thérapeutique durant les vacances scolaires.

Les activités d’éducation thérapeutique multidisciplinaires comportent des ateliers d’éducation nutritionnelle, des activités physiques adaptées, une prise en charge en kinésithérapie et psychomotricité, un suivi psychologique et éducatif. L’entourage est impliqué dans le projet thérapeutique : des ateliers d’éducation thérapeutique adolescents/parents sont organisés sur un cycle de 4 samedis tous les 6 mois.

Notre programme actuel propose une prise en charge séquentielle en alternant les séjours pour un lien soins-études avec des prises en charge pendant les vacances scolaires et des actions visant l’implication de la famille.